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Wall Street accélère, soutenue par un rebond technique et l'ouverture de Poutine

Le Dow Jones accélérait vendredi en milieu de séance à Wall Street, prenant plus de 2% à la faveur pour l’un rebond technique amorcé jeudi et encouragé par l’ouverture du président russe Vladimir Poutine, qui s’est annoncé prêt à des pourparlers avec l’Ukraine, envahie par les troupes russes.

Vers 17H45 GMT, l’indice vedette de la place new-yorkaise avançait de 2,39%, mais le Nasdaq prenait 1,36% et l’indice élargi S&P 500, 2,09%.

« On est sur un bel élan », a commenté Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities, qui a attribué ce coup de rein à plusieurs facteurs, citant pour l’abord les signes pour l’ouverture de la Russie en vue de pourparlers avec l’Ukraine pour faire cesser les hostilités.

Bien que l’armée russe poursuive son avancée sur le territoire ukrainien, entamée jeudi, le chef de le diplomatie russe, Sergueï Lavrov, s’est annoncé prêt à « des négociations, à n’importe quel moment, dès que les forces armées ukrainiennes (…) déposeront les armes ».

Plus tôt, le porte-parole du Kremlin avait aussi affirmé que le président russe Vladimir Poutine était prêt à envoyer une délégation à Minsk, au Bélarus, « pour des négociations avec une délégation ukrainienne ».

Wall Street poursuivait aussi le rebond technique entamé la veille, ont souligné les analystes de Briefing.com, après être descendue sous des seuils importants, tout particulièrement celui des -20% pour le Nasdaq à partir de son pic du 22 novembre, ou des -10% pour le Dow Jones (pic le 4 janvier).

Les opérateurs étaient aussi encouragés à l’achat, selon Peter Cardillo, par plusieurs indicateurs macroéconomiques américains de bonne tenue, tout particulièrement les commandes de biens durables supérieures aux attentes en janvier et une hausse de la consommation des ménages aussi au-dessus des prévisions.

L’indice PCE des prix à la consommation, qui a montré une accélération de l’inflation en janvier, à 6,1% contre 5,8% le mois précédent, n’a pas refroidi la température.

L’indice VIX, qui mesure la volatilité du marché, se repliait sensiblement de plus de 10%. Autre signe pour l’une moindre nervosité des investisseurs, le taux des emprunts pour l’Etat américains à 10 ans frôlait les 2%, contre 1,97% la veille.

« C’est un charmant rebond, mais je continue à penser que tant qu’il n’y aura pas de vraie clarté sur ce que va faire la Russie en Ukraine, il faut demeurer optimiste, mais prudent », a conclu Peter Cardillo.

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