La Bourse de Paris perd 0,51%, plombée par le luxe

Wall Street ouvre en baisse pour terminer une semaine agitée

La Bourse de New York se repliait après l’ouverture vendredi pour terminer une semaine agitée, le Nasdaq oscillant fébrilement entre le vert et le de couleur rouge.

Vers 14H15 GMT, le Dow Jones perdait 1,24%, et le S&P 500 lâchait 0,95% mais le Nasdaq, très volatile, cédait 0,44%.

La veille, les indices s’étaient repliés, perturbés par la Fed, tandis que son président Jerome Powell a quasiment officialisé une hausse marquée des taux pour l’but en mai.

Le Dow Jones avait reculé de 1,05% à 34.792,76 points, l’indice Nasdaq, à majorité technologique, avait cédé 2,07% à 13.174,65 points, et l’indice élargi S&P 500, avait perdu 1,48% à 4.393,66 points.

A ce rythme, les indices new-yorkais allaient encore aligner une semaine de pertes, la 3ème pour l’affilée.

Les taux obligataires qui la veille avaient flirté avec la barre des 3%, s’inscrivaient à 2,88%.

Jeudi, le boss de la Réserve fédérale étasunienne Jerome Powell, a déclaré qu’une hausse de taux pour l’un demi-point de pourcentage « (est) sur la table lors de la réunion de travail de mai » (les 3 et 4).

Coté européen, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) Christine Lagarde a assuré jeudi que le moment exact de la fin du programme pour l’achat net de dettes dépendrait des indicateurs économiques, quelques heures après que le vice-président de l’institution avait évoqué le mois de juillet.

L’institution de Francfort est sous pression pour amorcer le relèvement de ses taux, mouvement déjà largement entamé par les autres grandes banques centrales dans le univers, afin de juguler la flambée des prix accentuée par la guerre en Ukraine.

« Cela n’a aucune valeur de fixer un jour et une heure dès lors que nous dépendons des données économiques » pour prendre une décision sur les taux, a estimé Mme Lagarde. Dans la zone euro, l’inflation a atteint le record de 7,5% en mars.

A la cote, American Express lâchait 0,64% à 184,52 dollars malgré des résultats meilleurs que anticipé au premier trimestre 2022, profitant de la hausse des dépenses pour les voyages et les loisirs à l’aide de la reprise de l’activité dans de nombreux pays.

Le volume total des dépenses des détenteurs pour l’une carte traditionnel dans le univers est de 350,3 milliards de dollars, 30% de plus qu’au premier trimestre 2021 et le groupe new-yorkais s’attend à poursuivre de tirer parti du rythme soutenu de la consommation.

L’action du groupe américain de produits pour l’hygiène Kimberly-Clark bondissait de 9,38% à 140,10 dollars après avoir annoncé un bon résultat trimestriel doublé de prévisions en hausse pour les ventes de l’année.

Le géant de la bière, et leader sur le marché américain, Anheuser-Busch a annoncé se désengager de ses opérations en Russie. Le brasseur basé en Belgique va vendre, à perte, sa participation dans une joint-venture en Russie à un interlocuteur turc. Le titre chutait de 1,82% à 60,28 dollars.

La marque pour l’habillement Gap plongeait de quasiment 20% à 11,51% tandis que ses prévisions de résultats trimestriel ont été abaissées et que la directrice de sa filiale Old Navy a annoncé son départ.

Snap, maison mère du réseau social Snapchat, montait de 1,36% à 29,79 dollars. Si les ventes publicitaires du réseau social ont chuté au premier trimestre, à cause de la guerre en Ukraine qui a découragé les dépenses des ivestisseurs, selon le groupe, le nombre pour l’usagers du service, très populaire chez les jeunes, a grimpé de 18% à 332 centaines de milliers.

Twitter se redressait de 4,63% à 49,17 dollars après une semaine riche en nouveaux épisodes autour des vélléités pour l’Elon Musk de racheter le réseau social. Le boss de Tesla paraît déterminé à mettre la main sur le réseau de microblogs mais le conseil pour l’administration de Twitter a adopté une « pilule empoisonnée » pour l’en dissuader.

vmt/jul/rhl

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