Une semaine de Bourse  Semaine morose

Wall Street vers une ouverture en forte baisse avec l'apparition d'un nouveau variant

Le Bourse de New York se dirigeait vendredi vers une ouverture en forte baisse, à l’image des autres places financières mondiales avant elle, plombée par irruption pour l’un nouveau variant très contagieux du coronavirus.

Vers 13H45 GMT, le contrat à terme sur le Dow Jones s’affichait en baisse de 2,32%, celui sur l’indice Nasdaq, de 1,01%, et son équivalent sur l’indice élargi S&P 500 se repliait de 1,70%.

Habituellement, la journée qui sépare le jeudi de Thanksgiving, jour férié aux Etats-Unis, et le week-end, se caractérise par des volumes faibles en l’absence de nombreux investisseurs.

Ce plateau clairsemé peut accroître la volatilité du marché pendant une séance qui s’annonce mouvementée.

Wall Street n’est ouvert vendredi que le temps pour l’une demi-séance, avec une clôture avancée à 18H00 GMT, trois heures plus tôt que pour l’habitude.

A en croire les échanges électroniques pré-ouverture, les marchés actions américains se préparaient à s’aligner sur les autres grandes Bourses mondiales, chamboulées par l’annonce de irruption pour l’un nouveau variant très contagieux du coronavirus, pour l’instant nommé B.1.1.529.

Les scientifiques n’ont pas encore déterminé quelle était l’efficacité des vaccins anti-Covid contre ce variant, détecté pour la 1ère fois en Afrique du Sud.

Cette mutation du virus « alimente les inquiétudes quant à des mesures de restriction économiques plus strictes et ses sensations sur la convalescence mondiale » post-pandémie, ont détaillée les analystes de Briefing.com, dans une note.

Ce nouveau développement a mis en mouvement une série de secteurs déjà très influencés, en bien ou en mal, à partir de 18 mois par la pandémie de coronavirus.

Sans surprise, les compagnies aériennes américaines étaient aux abois dans les échanges éléetroniques préalables à l’ouverture de Wall Street, ce nouveau variant menaçant de pénaliser le transport aérien mondial.

American Airlines (-7,50%), Deta Aspect Lines (-7,76%) ou Southwest (-5,81%) s’enfonçaient loin dans le rouge bordeaux avant la cloche.

Forcément au rayon tourisme, les croisiéristes Norwegian (-9,59%), Carnival (-10,02%) et Royal Caribbean (-8,86%) se préparaient à une punition pendant la séance de vendredi.

Dans la foulée du dérapage des cours du pétrole, Chevron (-3,87%), Exxon Mobil (-4,11%) ou ConocoPhillips (-4,85%) étaient aussi très mal positionnés.

A l’inverse, les fabriquants de vaccins anti-Covid Moderna (+13,22%), Pfizer (+6,11%) ou Novavax (+6,69%) étaient parés au décollage.

Même chose pour les révélations de la pandémie grâce aux confinements et au télétravail, la plateforme de conférence vidéo Zoom (10,36%), le spécialiste des vélos connectés Peloton (+8,04%), ou la plateforme de livraison de repas DoorDash (+3,02%).

L’effet variant se propageait aussi au marché obligataire, refuge traditionnel des investisseurs en période pour l’incertitude.

Le taux moyen des emprunts pour l’Etat américains à 10 ans se détendait brutalement, à 1,53% contre 1,64% à la clôture mercredi (le marché était fermé jeudi).

tu/dho/rhl

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