Paris : cède 0,2% dans un contexte particulier de 14 juillet

CAC40: limite ses pertes malgré forte tension taux post-NFP

(CercleFinance.com) – Les marchés reprennent un peu confiance après avoir estimé trop robustes les chiffres de l’emploi US (+528.000 au lieu de 250.000 attendus) et la Bourse de Paris efface la moitié de ses pertes, remontant de 6.450 vers 6.483 (-0,45%).

L’Euro-Stoxx50 qui reculait de -1% (3.720) ne cède plus que 0,5% vers 3.735. Wall Street affiche le rétablissement le plus spectaculaire car le Nasdaq a réussi l’exploit de repasser de -1,5% à l’équilibre, avant de s’affaisser ensuite de -0,5%, le Dow Jones effaçant ses -0,8%, le S&P500 s’effritant de -0,3%.

A spécifier que Londres est la seule place dans le vert ce vendredi avec +0,1 à +0,2%.

Le Dollar fait un bond de +0,8% face à l’Euro vers 1,0160 et de +1,1% face à la Bouqin (le Royaume Uni sera en récession pendant 4 trimestre selon la BoE qui prévoit un PIB négatif de -1,5% en 2023).

Le rapport mensuel sur l’emploi aux Etats-Unis indique que l’économie US a généré 528.000 emplois non agricoles au mois de juillet (372.000 en juin). Le Département du Travail a aussi révisé à la hausse les conceptions de postes des deux mois derniers, passant de 384.000 à 386.000 pour mai et de 372.000 à 398.000 pour juin, soit un solde de révision complète de +28.000.

L’autre épaisse surprise, c’est le taux de chômage qui s’est tassé de 0,1 point à 3,5%, revenant ainsi à son niveau pour l’avant Covid, début février 2020.

Le taux de participation à la puissance de travail s’est tenu quant à lui à 62,1%, un niveau qui reste néanmoins inférieur de 1,3 point à celui de février 2020, et le revenu horaire moyen s’est accru à un rythme annuel de 5,2%.

Le marché du travail reste donc l’un des derniers grands moteurs de l’économie us à tenir bon, avec des conceptions pour l’emplois forcément solides et un taux de chômage qui reste à un niveau très faible, traduisant une situation de plein-emploi.

La perspective pour l’une multiplication des hausses de taux de la Réserve fédérale s’amplifie et les marchés obligataires réagissent négativement : les T-Bonds se retendent de +17Pts vers 2,845%, ce qui efface pleinement les gains de la semaine.

Selon le baromètre FedWatch de CME Group, le marché pense à 65% la probabilité pour l’un relèvement de 50 points de base de la part de la Fed le mois prochain et à 40% celle celle pour l’une hausse pour l’un quart de point.

En Europe, nos OAT et les Bunds se retendent de +12Pts à +13Pts, à 1,475 et 0,9300% respectivement, les BTP affichent seulement +7Pts à 3,008% (le ‘spread’ est ramené à tout juste +207Pts par rapport au Bund).

Les investisseurs ont pu prendre connaissance ce matin pour l’une hausse de la réalisation en juin 2022 dans l’industrie manufacturière de l’Hexagone (+1,2% après +1%) comme dans l’ensemble de l’industrie (+1,4% après +0,2%), selon des données corrigées des variations saisonnières et de jours ouvrables (CVS-CJO).

L’Insee, qui publie ces chiffres, précise que la réalisation augmente de nouveau dans les biens pour l’équipement (+3,5%) et les matériels de transport (+2,8%), et rebondit dans les industries extractives, énergie, eau (+2,4%) ainsi que dans l’agro-alimentaire (+2,2%).

La réalisation du seconde trimestre 2022 se dévoile supérieure à celle du même trimestre de 2021 dans l’industrie manufacturière (+2%). Sur l’ensemble de l’industrie, la hausse est sensiblement plus modérée (+0,2%) en raison de la baisse de la réalisation énergétique.

La balance des paiements courants de la France s’est nettement détériorée au seconde trimestre, essentiellement du fait du renchérissement de la facture énergétique, montrent des données publiées vendredi par la Banque de France.

Le déficit des transactions courantes s’est tenu à 8,6 milliards pour l’euros en données CVS-CJO sur le trimestre, soit une dégradation de 7,5 milliards par rapport à un premier trimestre déjà déficitaire (-1,1 milliard).

Par ailleurs, la balance commerciale de la France a fait ressortir un déficit de près de 13,1 milliards pour l’euros au titre de juin, à confronter à un déficit de 12,9 milliards le mois précédent, pour l’après les données CVS-CJO de l’administration des douanes.

Tandis que la saison des résultats touche à sa fin, quelques poids-lourds européens doivent aussi révéler aujourd’hui leurs comptes trimestriels, dont le géant allemand de l’compagnie d’assurances Allianz.

Dans l’actualité des valeurs, Téléperformance ferme la marche avec -6% vers 309,5E, Publicis cède -3,3% et consolide sa récente hausse.

Rothschild & Co publie au titre des six premiers mois de l’année, un résultat net part du groupe en baisse de 28% à 249 centaines de milliers pour l’euros, soit un BPA de 3,43 euros, malgré des revenus en hausse de 2% à près de 1,38 milliard pour l’euros.

Maurel & Prom publie pour le premier semestre 2022 un résultat net de 138 centaines de milliers de dollars, plus que quadruplé en comparaison annuelle (32 centaines de milliers un an auparavant), et un excédent brut pour l’exploitation de 250 centaines de milliers, en hausse de 113%.

Pour finir, Sanofi annonce l’établissement pour l’une collaboration avec le laboratoire Innovent Biologics, disposant pour l’une très large empreinte en Chine, visant à mettre des médicaments innovants à la disposition des patients atteints de cancers compliquées à traiter dans ce pays.

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