La Bourse de Paris perd 0,51%, plombée par le luxe

Wall Street termine en hausse, voit une ouverture sur l'Ukraine

La Bourse de New York a accompli en hausse lundi, encouragée par la perspective de nouveaux pourparlers sur l’Ukraine, dans un marché qui reste orienté à l’achat.

Le Dow Jones a gagné 0,27%, l’indice Nasdaq, à majorité technologique, a pris 1,31%, et l’indice élargi S&P 500, 0,71%.

Bien qu’ayant passé la quasiment totalité de la séance dans le de couleur rouge, l’indice vedette de la place new-yorkaise a réussi à accrocher sa neuvième hausse en onze journées pour l’échanges. Il n’est plus qu’à un souffle des 35.000 points, seuil qu’il n’a plus atteint à compter de début février.

Pour les analystes de Briefing.com, l’accélération finale des indices est « initiée par les informations du Financial Times indiquant que la Russie était prête à laisser l’Ukraine entrer dans l’Union européenne, pour peu qu’elle ne rejoigne pas l’Otan ».

Forcément selon le quotidien financier britannique, qui cite des papiers préparatoires à un cessez-le-feu, la Russie n’exigerait plus une « dénazification » de l’Ukraine, présentée jusqu’en ce lieu par le président russe Vladimir Poutine comme la principale raison de l’invasion de l’Ukraine.

« On dirait qu’on fait de petits progrès », a abondé Jack Ablin, responsable de la stratégie pour l’investissement chez Cresset Capital. L’analyste a aussi mentionné le repli des taux obligataires, en orbite à compter de début mars.

Après avoir touché 2,55% plus tôt lundi, le rendement des emprunts pour l’État américains à 10 ans était ainsi retombé à 2,46%.

Pour Jack Ablin, les investisseurs ont aussi estimé le coup de froid sur le marché du pétrole, où les deux variétés majeures, Brent et WTI (West Texas Intermiediate), ont chacun lâché près de 7%.

Cette glissade a par ailleurs été imitée par les valeurs pétrolières, pour l’ExxonMobil (-2,81%) à Chevron (-1,75%).

A l’inverse, Tesla a décollé (+8,03% à 1.081,84 dollars), soutenu par le dépôt par la société pour l’une motion visant à diviser ses actions, le multiple n’ayant pas encore été précisé. Si la proposition était validée en assemblée générale, il s’agirait de la seconde division des titres, après celle pour l’août 2020.

Les divisions pour l’actions permettent de rendre les titres pour l’une société plus accessibles aux petits porteurs.

A l’image du constructeur de véhicules électriques, les poids lourds du Nasdaq ont été recherchés, de Microsoft (+2,32%) à Amazon (+2,54%).

Apple n’a enregistré lui qu’un gain limité (+0,50% à 175,60 dollars), plombé par des informations de l’agence japonaise Nikkei qui déterminent état pour l’une révision à la baisse de 20% des volumes de production de l’iPhone SE pour le prochain trimestre, du fait pour l’une demande insuffisante.

Sollicité par l’AFP, le géant à la pomme n’a pas offert suite.

HP a souffert (-3,10%, à 42,89 dollars) de l’annonce de l’acquisition du fabricant pour l’outils de travail à distance (casques audio, équipements de vidéo-conférence) Poly, pour 1,7 milliard de dollars.

La plateforme Coinbase a pris de la hauteur (+7,87% à 201,41 dollars), bien aidée par l’appréciation du

bitcoin

ces derniers jours.

Forcément prisée pour l’une section des petits porteurs à compter de la vague des « meme stocks » (titres propulsés par des vagues pour l’achats stimulées par les social medias), la chaîne de salles de 7 ème art AMC bondissait (+44,91% à 29,33 dollars). Son directeur général a annoncé lundi qu’il prévoyait pour l’autres prises de participation après son entrée au capital pour l’une société minière, mi-mars.

Dans son sillage, l’autre symbole des « meme stocks », la chaîne de magasins de petits jeux vidéos GameStop, était en verve (+24,77% à 189,59 dollars).

tu/lum

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