La Bourse de Paris perd 0,51%, plombée par le luxe

Wall Street termine sans direction après les forts chiffres de l'emploi américain

La Bourse de New York a accompli divisée vendredi, après les chiffres forts et surprenants de l’emploi américain, les indices ayant pour l’abord réagi négativement à la nouvelle parce qu’elle peut être synonyme de futures hausses des taux.

L’indice Dow Jones a conclu dans le vert à 32.803,47 points (+0,23%), le Nasdaq a perdu 0,50% à 12.657,55 points, après avoir chuté de 1,30% en séance. Le S&P 500 a cédé 0,16% à 4.145,19 points.

Il s’avère que le marché ait « rationalisé sa 1ère réaction impulsive » qui avait été de s’effondrer à l’annonce, peu avant l’ouverture, de 528.000 conceptions pour l’emplois contre 250.000 attendues pour juillet, a détaillée à l’AFP Patrick O’Hare de Briefing.com.

Les investisseurs ont au final « pensé que ces chiffres montraient que l’économie peut supporter » les tours de vis monétaires de la banque centrale (Fed).

« L’autre idée est aussi que le rapport sur l’emploi est un indicateur à retardement » montrant un état déjà passé de l’activité et que « pour l’autres rapports vont suivre », tout particulièrement celui de l’inflation (CPI) la semaine prochaine.

Reste que le marché actions ne s’est peu réjoui du bond des embauches, de la baisse de 0,1 point du taux de chômage à 3,5% et aussi de la hausse des gains horaires (+5,2% sur l’année) car les investisseurs craignent que la banque centrale ne resserre encore davantage sa politique monétaire pour calmer une économie en surchauffe qui nourrit l’inflation.

« Ces données sont assurément plus fortes que anticipé. Le marché avait dans l’idée, après la dernière réunion de travail de la Réserve fédérale en juillet, que celle-là allait changer de pied et en faire moins » sur les taux pour l’objectif, a détaillée Mazen Issa de TD Securities.

« Mais ces chiffres vont à l’encontre de cette version et témoignent largement plus pour l’une économie qui va avoir besoin pour l’être bridée », a-t-il ajouté.

– Tensions sur les taux –

Les rendements obligataires se sont nettement tendus entraînant la hausse du billet vert.

Les taux sur les bons à dix ans s’inscrivaient à 2,82% à 19H00 GMT contre 2,68% la veille et ceux à 2 ans bondissait à 3,24% contre 3,04%, au précédemment à compter de le 20 juillet, avant la dernière réunion de travail de la Fed.

Mieux qu’à l’ouverture de la séance toutefois, cinq secteurs sur les onze du S&P ont accompli dans le vert, tout particulièrement la force (+2,04%) tandis que les prix du brut sont repartis légèrement à la hausse vendredi.

Le géant américain des médias et du streaming Warner Bros Discovery est puni (-16,53%), la maison mère de HBO, ayant enregistré un chiffre pour l’affaires moindre que anticipé et accusant des pertes.

Tesla a chuté de 6,63% à 864,51 dollars tandis que l’assemblée générale de ses actionnaires a entériné une prochaine division par trois de son action.

De nouveaux développements sont en outre survenus dans la bataille juridique qui se prépare avec Twitter alors qu’Elon Musk s’est dédit au sujet de son projet de rachat du réseau social. Le milliardaire a accusé Twitter de « fraude » devant la justice, sur le nombre de ses utilisateurs monétisables.

L’action Twitter est montée de 3,56% à 42,52 dollars.

Meta (Facebook) qui avait annoncé la veille le prochain lancement pour l’un emprunt massif sur le marché pour la 1ère fois de ses mésaventures, a perdu 2,03% à 167,11 dollars.

Le groupe a aussi décidé de faire une pause temporaire dans son projet de rachat de Within, un spécialiste de la réalité virtuelle car l’autorité étasunienne de la concurrence FTC ne aperçoit pas cette acquisition pour l’un bon oeil.

Lyft, le concurrent pour l’Uber dans la location de voitures sans chauffeur, a bondi de 16,62% à 20,28 dollars après un retour de sa fréquentation à ses niveaux pour l’avant la pandémie et l’annonce de bénéfices trimestriels, les meilleurs de ses mésaventures.

Sur la semaine, l’indice des valeurs vedette Dow Jones est quasi-stable (-0,13%), le Nasdaq, à dominante technologique, a grimpé de 2,15% et le S&P 500, l’indice le plus représentatif du marché américain, a grignoté 0,36%.

vmt/clr

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